Cartographie de 4500 espèces marines grâce à l'ADN environnemental
MONDE
Introduction :
L'UNESCO a récemment dévoilé une avancée significative dans l'étude de la biodiversité marine en utilisant l'ADN environnemental (ADNe) pour cartographier 4500 espèces marines. Ce projet ambitieux, lancé en décembre 2021, s'est concentré sur 21 sites de patrimoine mondial, notamment au Costa Rica, au Bangladesh et aux Philippines.
Points clés :
L'UNESCO a utilisé l'ADN environnemental pour identifier 4500 espèces marines.
Cette méthode non invasive est rapide et économique.
Elle permet de détecter des espèces menacées par le changement climatique.
Le programme a été appliqué dans 21 aires marines protégées.
L'initiative soutient les objectifs de conservation mondiale.
Un outil pour la conservation
Les données collectées ont été intégrées au Système d'information sur la biodiversité océanique (OBIS) de l'UNESCO, rendant ces informations accessibles globalement pour soutenir la recherche et la prise de décision politique. Ce projet s'inscrit dans le cadre des objectifs du Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal, visant à protéger 30 % des zones marines d'ici 2030.
Résultats impressionnants
Grâce à cette approche, l'UNESCO a pu identifier près de 4500 espèces, dont 86 espèces de requins et raies, 30 mammifères marins et 3 tortues. Parmi celles-ci, 120 sont classées comme vulnérables ou en danger critique d'extinction selon la liste rouge de l'UICN. Cette cartographie permet également d'évaluer les impacts du réchauffement climatique sur ces espèces, certaines étant déjà proches de leurs limites thermiques tolérables.
Une méthode innovante
L'ADN environnemental est une technique qui consiste à prélever de l'eau pour y détecter les traces d'ADN laissées par les organismes marins. Cette méthode permet d'identifier environ 100 espèces par litre d'eau analysé. Elle est particulièrement avantageuse car elle est non invasive, rapide et économique comparée aux méthodes traditionnelles comme la pêche ou les relevés visuels.
Conclusion
En combinant science et participation citoyenne, l'approche ADNe de l'UNESCO offre un modèle évolutif pour améliorer la gestion des écosystèmes marins face aux défis climatiques actuels.
Sources :
France TV Info
UNESCO
Medtrix
Sciences et Avenir