Yannick Jadot appelle au boycott de la COP29 en Azerbaïdjan

Introduction :

Yannick Jadot et plusieurs personnalités politiques françaises appellent au boycott de la COP29, dénonçant le régime autoritaire et pollueur de l'Azerbaïdjan.

Points clés :

• Yannick Jadot, Anne Hidalgo et d'autres figures politiques françaises appellent au boycott de la COP29.

• La conférence se tient en Azerbaïdjan, un pays critiqué pour son régime autocratique.

• Les signataires dénoncent la participation à cette COP comme un soutien implicite à un régime corrupteur et pollueur.

• Le gouvernement français, bien que réservé, privilégie le dialogue.

Appel au boycott de la COP29 : une prise de position forte

La 29e Conférence des Parties (COP29), qui se tiendra en Azerbaïdjan, fait l'objet d'une vive controverse. Plusieurs personnalités politiques françaises, dont Yannick Jadot, figure emblématique du mouvement écologiste, ont lancé un appel solennel au boycott de cet événement. Dans une tribune publiée le 7 novembre 2024 dans Le Figaro, une trentaine de figures politiques, telles qu'Anne Hidalgo (PS), Laurent Wauquiez (LR) et Olivier Faure (PS), ont exprimé leur opposition à la tenue de cette conférence dans un pays qu'ils qualifient d'« autocratique », « pollueur » et « corrupteur ».

Un régime critiqué pour ses pratiques environnementales et politiques

Les signataires de l'appel estiment que la participation à la COP29 en Azerbaïdjan reviendrait à légitimer un régime aux pratiques déplorables. Ils dénoncent notamment les ambitions expansionnistes du pays ainsi que son impact environnemental négatif. Selon eux, cette conférence ne doit pas servir à « cautionner » un gouvernement qui ne respecte ni les droits humains ni les engagements climatiques.

Une fracture politique autour de la COP29

Cet appel au boycott reflète une fracture au sein de la classe politique française. Si des personnalités comme Yannick Jadot prônent une action forte et symbolique, d'autres voix au sein du gouvernement français, bien que critiques vis-à-vis du choix de l'Azerbaïdjan comme hôte, préfèrent privilégier le dialogue. La ministre française de la Transition écologique a exprimé des réserves sur cette décision mais a réaffirmé l'importance de maintenir des discussions ouvertes sur les enjeux climatiques mondiaux.

Un appel à une action symbolique

Pour les signataires de cette tribune, boycotter la COP29 serait une manière claire d'envoyer un message fort contre le régime en place en Azerbaïdjan. Ils appellent le gouvernement français à prendre position et à soutenir cette initiative afin de ne pas encourager les dérives autoritaires et environnementales du pays hôte.

Conclusion

L'appel au boycott de la COP29 par Yannick Jadot et plusieurs autres personnalités politiques met en lumière les tensions entre l'urgence climatique et les réalités géopolitiques. Alors que certains prônent une rupture radicale avec des régimes jugés incompatibles avec les valeurs écologiques et démocratiques, d'autres préfèrent maintenir le dialogue pour faire avancer les négociations climatiques.

Sources :

• Public Sénat

• Le Figaro